Les sondages indiquent constamment que les Canadiens sont très fiers de leur pays. Celui-ci, par exemple, a révélé que 90% des répondants sont fiers d’être Canadiens, comparativement à 74% des Américains qui ont exprimé le même sentiment envers leur pays.
Un domaine d’excellence qui a probablement échappé à l’attention de nombreux Canadiens est celui de nos régimes de retraite publics. Bien qu’elle soit l’une des qualités les moins sexy du Canada, la solidité de nos caisses de retraite est l’une des plus importantes, car elle contribue à assurer la sécurité financière de tous les Canadiens.
La grande qualité des fonds de pension du Canada n’a pas échappé à l’attention d’observateurs internationaux tels que The Economist et la Banque mondiale, qui ont loué l’expertise de notre pays en cette matière.
Maintenant, une nouvelle étude confirme que les fonds de pension canadiens sont des champions du monde. Cette étude a comparé les fonds canadiens à leurs pairs internationaux et a constaté que « les fonds canadiens ont surpassé leurs pairs sur tous les fronts. Non seulement ils ont généré des rendements plus élevés pour chaque unité de risque de volatilité, mais ils ont également fait un travail supérieur en couvrant leurs risques liés au passif des régimes de retraite. »
Pour les grandes caisses de retraite publiques canadiennes, le contrôle des coûts est un facteur majeur de leur solide performance. Ils y sont parvenus en gérant davantage leurs actifs en interne que les fonds non canadiens (52% contre 23%). Cela a permis aux fonds canadiens de réduire les coûts d’environ un tiers, selon l’étude, qui a été co-écrite par deux chercheurs de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill.
Les gestionnaires de régimes de retraite redéployent ces économies de coûts pour investir beaucoup plus que leurs homologues étrangers dans les équipes d’investissement internes, la gestion des risques sur les gestionnaires externes et les systèmes informatiques.
Les gestionnaires des régimes de retraite publics du Canada sont également salués dans une autre étude récente réalisée par deux chercheurs américains. Cette étude a comparé les grandes caisses de retraite publiques canadiennes à leurs paires américaines et a constaté que les fonds canadiens ont surpassé les fonds américains « sur presque tous les paramètres ». On y rapporte que « le modèle canadien » de gestion des retraites est souvent considéré comme un étalon mondial dans le domaine des finances publiques.
Les auteurs soulignent que le système public de pensions du Canada est le résultat de décisions difficiles prises dans les années 80 et 90 qui ont conduit à « des organisations d’investissement indépendantes et bien gérées par des professionnels pour investir les réserves de retraite ». L’importance des gestionnaires de fonds tels que l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario leur permet de bénéficier d’économies d’échelle, notamment la capacité de négocier des frais moins élevés et de diversifier leurs actifs plus efficacement.
Les deux études affirment que les gestionnaires de caisses de retraite d’autres pays ont beaucoup à apprendre de leurs homologues canadiens. Notamment, cette dernière étude indique que les petites caisses de retraite américaines pourraient bénéficier de la mise en commun de leurs actifs avec d’autres fonds, comme c’est le cas au Canada.
Pour les clients PWL, il y a deux principaux points à retenir. Premièrement, les frais comptent. L’avantage en termes de coûts que les gestionnaires de fonds de pension canadiens ont par rapport à leurs pairs d’autres pays les aide à surclasser. Chez PWL, nous savons que maintenir les frais d’investissement à un niveau bas est la clé pour obtenir les rendements maximaux que les marchés ont à offrir.
Le deuxième point à retenir est que le fait d’avoir des gestionnaires de régimes de retraite parmi les meilleurs au monde signifie que nous pouvons avoir une grande confiance dans le fait que nos régimes de retraite publics seront là lorsque nous prendrons notre retraite. Cela ne fait peut-être pas la une des journaux, mais c’est vraiment quelque chose dont il faut être fier.